Le dernière halte avant Thessaloniki est hors du temps.

Mon footing matinal me trainera au plus près d’une horde de mouettes, à la furtive visite de l’église du bout de la pointe, aux abords de marécages et d’étangs rosis par d’élégants flamants roses et à me débattre dans de hautes herbes humides. J’aboutis après plusieurs kilomètres finalement à quelques mètres du camping car et ma curiosité me pousse à aller à la rencontre de trois pêcheurs en train de trier leur poisson du jour, le Spar, pour le marché qui suit. Un beau moment de partage malgré la barrière de la langue où j’apprend en deux temps trois mouvements comment écailler et vider un poisson! Ca s’est fait!